Un peu d’histoire

Constatant, dans les expositions de modélisme, que les réseaux HOm qui présentent des trains de montagne sont presque toujours à plat, cinq membres du RCLC de Nyon section HOm, sous l’impulsion d’André Jaquerod, formulent le de construire un réseau modulaire à voie métrique (HOm) transportable, représentant un tracé de qui monte en adhérence, et de participer à des expositions. Pour se faire ils décident de créer un groupe indépendant du RCLC sous le nom de Groupe des Amis du Réseau Modulaire, soit GARM. En raison d’une augmentation de niveau de 3,5 cm pour chaque module de pleine voie, on ne peut pas modifier l’ordre des modules. Il s’agit d’une maquette modulaire qui s’est construite de mars 2008 à septembre 2011 comprenant la gare de base de Disenberg avec la gare de préparation et la gare de faîte Filigur située 35 am plus haut. D’un côté les trains montent sur une des modules et de l’autre ils passent par une hélicoïdale. C’est le réseau de base GARM 1. En 2013, André Jaquerod se décide à construire une extension avec 15 nouveaux modules qui sont raccordé à la gare de Disenberg comprenant la gare de croisement Litziruti et une boucle de retournement surmontée d’une gravière. En 2015 une boucle d eretournement a été rajoutée dans la gare de préparation. En 2017 André construit une autre boucle de retournement incorporée à la gare de Lengmoos, cela permet d’aller en exposition uniquement avec les modules supplémentaires. C’est le GARM 2. En 2019, un nouveau membre, Philippe, créé le GARM 3 en rachetant le réseau HOm d’un autre membre. il rajoute des modules, construit la nouvelle gare de Montplaisir qui abouti d’un côté sur un module à crémaillière qui se branche sur la gare de Filigur pour rejoindre le réseau de base. Ces différents réseaux GARM 1, 2 et 3 sont présentés seuls ou ensembles, suivant la place à disposition dans les expos.

Que voit-on circuler sur ce réseau ?

Ces maquettes sont dédiés aux compagnies suisses à voie métrique telles que RhB, MGB, MOB, FO, BVZ, TPF, DFB,… Le public peut voir rouler le “Glacier Express”, le “Bernina Express”, le train navette Coire-Arosa qui roulent parfois en pousse, des trains voyageurs conventionnels et des trains marchandises variés. Alternativement le GARM fait circuler de MOB ancien et actuel ou le Brünig/ZB, comprenant des trains panoramiques, des régionaux, des mixtes et des trains marchandises qui circulent des deux côtés de chaque gare et des manoeuvres sont effectuées. Le matériel roulant provient largement de Bemo, mais parfois des modèles de collection des artisans Fulgurex, Lemaco, Lematec, HRF, SignalMeister, Malutram sont en circulation. Il est possible de voir rouler, à certain moments, des compositions RhB d’époque ainsi que des convois aux ancien logos des compagnies qui, aujourd’hui, ont fusionné comme le FO et le BVZ pour devnir le MGB.

La contruction

La voie et les aiguillages sont issus du programme HOm de Peco, elle est ballastée directement sur la planche de roulement et posée dans sont décors dont le paysage représente d’une manière générale nos Alpes suisses. Les membres du GARM ont plutôt choisi la saison de l’automne sont l’herbe est volontairement jaunie ou brunie par opposition au vert soutenu de l’été. La caténaire RhB est de Sommerfeld avec fil de 0,5 mm soudé. Les moteurs d’aiguillages Fulgurex et Tortoise sont placés sous la table. Les trains roulent en système analogique, 2 rail 12 V courant continu. Les gares et les boucles de retournement sont commandées par des pupitres de type Integra avec des relais électroniques et indications lumineuses par led, entièrement conçus et construits par André Jaquerod. Le trafic est protégé par des blocs de sécurité avec signaux principaux et avancés entre les gares et les boucles. De nombreux personnages représentent des scènes paysannes, touritiques et les petits hommes oranges s’activent le long des voies pour en assurer la maintenance.

Technique

Le principe de base retenu est la création d’un réseau avec deux gares, la première à un mètre de hauteur et la deuxième au niveau supérieur de 1,35 mètre. À  partir de la gre de base, le tracé va s’élever de 3 cm par module, jusqu’à la gare en hauteur. Les modules sont obligatoirement montés dans la même disposition étant donné que la voie est en pente. Le retour, après le passage d’un viaduc à sept arches, se fait par un module hélicoïdal avec 4 tours décalés de 10 cm sur un rayon de 60 cm. Les modules mesurent 120 x 60 cm. La gare de base est construite sur 4 modules de 120 x 80 cm. Le module hélicoïdal mesure 120 x 120 cm, construit d’une pièce avec une hauteur de 60 cm.

Chaque module dispose de pieds de hauteur différentes. Une gare de préparation comprenant une boucle de retournement est raccordée sur la gare de base par un module de 120 x 130 cm. Elle est collée contre le module hélicoïdal et est moins visible du public. Chaque gare dispose de son tableau synoptique avec pupitre de commande.

L’alimentation de traction fonctionne en 12 V analogique. Elle provient d’une alimentation stabilisée 2,5 A et un régulateur de tension de type LM 317.

La commande des aiguillages, l’éclairage et les dételeurs sont alimentés par une alimentation stabilisée 12 V 2,5 A.

Circulation

Nous avons fait le choix d’un réseau analogique. Chaque gare possède la gestion de la ligne de sortie. Il est possible d’envoyer depuis chaque gare des trains avec protection de bloc jusqu’à l’autre gare.

La gestion des blocs de ligne se fait par des relais bistables. Des reeds de contact disposés vers les signaux de sortie commandent ces relais. La commande d’un signal de sortie verrouille la commande de l’autre gare et impose le sens de marche. Une fois le train entré dans la gare suivante, le reed de contact du signal d’entrée libère le bloc de ligne et commande la fermeture du signal. Chaque locomotive est équipée d’un aimant, logé au centre entre les bogies, pour faire fonctionner les reeds de contact.

Les gares sont alimentées par deux zones de traction séparées pour permettre deux entrées de train simultanées en sens inverse. La commande des aiguillages Peco se fait par interrupteur bipolaire. Nous avons opté pour des moteurs d’aiguillage lents de type Fulgurex. L’indication de la position de l’aiguillage est connectée sur l’interrupteur et, de ce fait, ne contrôle pas effectivement si le moteur a changé de position.

Pour effectuer un changement de sens, on doit couper le potentiomètre, contrôlé par un relais, pour éviter de brusques changements de direction aux moteurs des locomotives. Tous les relais sont installés dans les postes de commande synoptiques.

Chaque module de gare est alimenté par un câble 25 x 0.25 mm. Un système de bus câblé à fiche de 16 pôles se branche entre chaque module pour transmettre les fonctions-types comme l’éclairage, l’alimentation, le retour de commande des dételeurs, la commande des signaux avancés et des signaux principaux.

Voie

La voie simple est de type Peco. L’alimentation de la traction entre les modules, hors des gares, se fait par deux cordons avec fiches dans des douilles de couleur rouge et bleue.

Caténaire

Tous les modules sont équipés de la caténaire de type Sommerfeldt. Les fils sont pontés entre chaque module. Pas d’alimentation sur le fil caténaire.

Extension

La gare de base , Disenberg, possède une sortie au niveau 0.95 mètre pour le raccordement à l’extension vers la gravière ou à un autre réseau.

La gare supérieur, Filigur, possède une sortie pour le raccordement à l’extension à crémaillère. Celle-ci permet de rejoindre la sation de Mont-Plaisir au niveau 0.95m du sol.
Le module crémaillère mesure 1.80 / 0.50. Cela permet d’éviter un raccord compliqué pour ce type de voie.